... | @@ -102,7 +102,8 @@ Pour un débordement de cours d’eau on se base généralement sur le pic de d |
... | @@ -102,7 +102,8 @@ Pour un débordement de cours d’eau on se base généralement sur le pic de d |
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Ces pages décrivent la démarche pour les crues, en admettant dans la suite qu’une crue est « centennale » quand son débit maximal est centennal, ce qui facilite beaucoup le travail mais méritera d’être rediscuté en conclusion car certaines inondations sont plutôt remarquables par leur durée et/ou leur volume.
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Ces pages décrivent la démarche pour les crues, en admettant dans la suite qu’une crue est « centennale » quand son débit maximal est centennal, ce qui facilite beaucoup le travail mais méritera d’être rediscuté en conclusion car certaines inondations sont plutôt remarquables par leur durée et/ou leur volume.
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Dans un autre projet développé en parallèle, une version de l'appli en anglais, appelée donc "bag of floods", propose de tirer des formes d'événements pour discuter de l'attribution d'une période de retour à une crue : une crue avec un débit de pointe moins important mais une durée plus longue ne peut-elle pas se révéler plus dommageable ?
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Dans un autre projet développé en parallèle, une version de l'appli en anglais, appelée donc "bag of floods", propose de tirer des formes d'événements pour discuter de l'attribution d'une période de retour à une crue : une crue avec un débit de pointe moins important mais une durée plus longue ne peut-elle pas se révéler plus dommageable ?
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![image](uploads/71d71dbefe0a386e07ebcec1ee66f7f4/image.png)
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On proposera cette possibilité plutôt en fin de présentation.
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![image](uploads/53976562fd089762361301a33215e701/image.png)
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exemple d'un tirage de 200 "pseudo-événements" (code en développement)
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exemple d'un tirage de 200 "pseudo-événements" (code en développement)
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##### les différentes façons d'exprimer une période de retour : mathématiquement identiques, mais sans doute différentes en termes d'impression
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##### les différentes façons d'exprimer une période de retour : mathématiquement identiques, mais sans doute différentes en termes d'impression
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... | @@ -147,7 +148,7 @@ Mais pour un nombre déterminé de tirages, par exemple 100, le hasard intervien |
... | @@ -147,7 +148,7 @@ Mais pour un nombre déterminé de tirages, par exemple 100, le hasard intervien |
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![image](uploads/e3b5ac1d5c63daa661c2b2d467f7ef47/image.png)
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![image](uploads/e3b5ac1d5c63daa661c2b2d467f7ef47/image.png)
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##### Complément : st-ce que les quantiles de débit et les zones inondées sont connues avec précision ?
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##### Complément : est-ce que les quantiles de débit et les zones inondées sont connues avec précision ?
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Les **quantiles de débit** ( débits de période de retour10, 20, 50, 100 ans...) sont déterminés avec par analyse fréquentielle des débits forts relevés sur les chroniques observées, par exemple en échantillonnant la valeur maximale de chaque année*. Ce n'est qu'une **estimation**, les tirages de billes nous ont convaincus qu'il existe une grande variabilité d'une série à une autre, donc il est inévitable que selon la fenêtre d'observation on pourra sous-estimer ou sur-estimer les valeurs des quantiles... Et l'incertitude est d'autant plus grande que l'on cherche à estimer des débits de période de retour rare...
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Les **quantiles de débit** ( débits de période de retour10, 20, 50, 100 ans...) sont déterminés avec par analyse fréquentielle des débits forts relevés sur les chroniques observées, par exemple en échantillonnant la valeur maximale de chaque année*. Ce n'est qu'une **estimation**, les tirages de billes nous ont convaincus qu'il existe une grande variabilité d'une série à une autre, donc il est inévitable que selon la fenêtre d'observation on pourra sous-estimer ou sur-estimer les valeurs des quantiles... Et l'incertitude est d'autant plus grande que l'on cherche à estimer des débits de période de retour rare...
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Les cartes d'aléa probabilistes se basent sur cette estimation de débit, dont on tire le plus souvent un hydrogramme (événement de crue dont la pointe est égale au quantile de débit), qui sera envoyé à un code de calcul hydraulique pour estimer l'extension de la zone inondée, mais aussi au passage les hauteurs d'eau et les vitesses (moyennes ou locales). Ce modèle lui aussi est basé sur des hypothèses qui conduisent à des **incertitudes**.
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Les cartes d'aléa probabilistes se basent sur cette estimation de débit, dont on tire le plus souvent un hydrogramme (événement de crue dont la pointe est égale au quantile de débit), qui sera envoyé à un code de calcul hydraulique pour estimer l'extension de la zone inondée, mais aussi au passage les hauteurs d'eau et les vitesses (moyennes ou locales). Ce modèle lui aussi est basé sur des hypothèses qui conduisent à des **incertitudes**.
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Malheureusement, les fourchettes d'incertitude sont rarement données dans les rapport, et encore moins sur les cartographies...
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Malheureusement, les fourchettes d'incertitude sont rarement données dans les rapport, et encore moins sur les cartographies...
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